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Etudes publiées de 2005 à 2009

19 études ont été publiées entre 2005 et 2009 et sont venues s'ajouter aux 9 autres déjà publiées auparavant. Le texte qui suit est adapté à partir de la revue en anglais disponible sur ce site à la page ACT_Randomized_Controlled_Trials

2005 - 2009 (N = 19)

2006

10. Gaudiano, B.A., & Herbert, J.D. (2006). Acute treatment of inpatients with psychotic symptoms using Acceptance and Commitment Therapy. Behaviour Research and Therapy, 44, 415-437. ECR (n = 40) reproduisant l'étude de Bach et de Hayes avec de meilleures mesures et une meilleure condition de contrôle. Bons résultats, particulièrement en matière de comportements psychotiques manifestes mesurés grâce à l'échelle BPRS. L'analyse médiationnelle de l'effet des hallucinations concorde avec ce que prédit le modèle de l'ACT, elles a été décrite de manière plus détaillée dans un autre article : Gaudiano, B. A., & Herbert, J. D. (2006). Believability of hallucinations as a potential mediator of their frequency and associated distress in psychotic inpatients. Behavioural and Cognitive Psychotherapy, 34, 497-502. L'analyse médiationnelle de l'impact du traitement sur la souffrance causée par les hallucinations en raison des changements entraînés dans la crédibilité des hallucinations concorde également avec le modèle de l'ACT. Elle est décrite plus en détail dans Gaudiano, B. A., Herbert, J. D., & Hayes, S. C. (2010). Is it the symptom or the relation to it? Investigating potential mediators of change in Acceptance and Commitment Therapy for psychosis. Behavior Therapy, 41, 543-554.

11. Gratz, K. L. & Gunderson, J. G. (2006). Preliminary data on an acceptance-based emotion regulation group intervention for deliberate self-harm among women with Borderline Personality Disorder. Behavior Therapy, 37, 25-35. ECR (n = 22) comparant une combinaison ACT / DBTau traitement usuel des comportements d'automutilation chez des femmes chez qui un diagnostic de trouble de la personnalité borderline a été posé. Excellents résultats en ce qui concerne les comportements d'automutilation et d'autres mesures. Pas de suivi à long terme.

12. Lundgren, A. T., Dahl, J., Melin, L. & Kees, B. (2006). Evaluation of Acceptance and Commitment Therapy for drug refractory epilepsy: A randomized controlled trial in South Africa. Epilepsia, 47, 2173-2179. ECR (n = 27) comparant un traitement d'ACT – en individuel et en groupe – de 9 heures avec un traitement de soutien chez des épileptiques dont les troubles résistent à la médication. Réduction des crises convulsives à un niveau proche de zéro, résultat qui a été maintenu pendant une année (mais selon les données résultant des observations du personnel infirmier). Amélioration continue de la qualité de vie durant le suivi. Les analyses médiationnelles sont décrites dans Lundgren, T., Dahl, J., & Hayes, S. C. (2008). Evaluation of mediators of change in the treatment of epilepsy with Acceptance and Commitment Therapy. Journal of Behavioral Medicine, 31, 221-235. Tant les valeurs que l'acceptation, seules ou en combinaison, apparaissent comme des médiateurs pour la plupart des résultats.

13. Woods, D. W., Wetterneck, C. T., & Flessner, C. A. (2006) A controlled evaluation of Acceptance and Commitment Therapy plus habit reversal for trichotillomania. Behaviour Research and Therapy, 44, 639-656. Petite étude randomisée (25 sujets ont complété le protocole) comparant l'ACT associé à l'entraînement aux changements des habitudes avec une liste d'attente au terme de laquelle les sujets bénéficiaientà leur tour de la même intervention combinée. Robustes résultats sur le tirage des cheveux, l'anxiété et la dépression, maintenus au suivi à 3 mois. Les participants en liste d'attente se sont améliorés dès qu'ils ont reçu l'intervention d'ACT. Bonne corrélation entre les modifications de l'AAQ et les résultats.

2007

14. Forman, E. M., Herbert, J. D., Moitra, E., Yeomans, P. D. & Geller, P. A. (2007). A randomized controlled effectiveness trial of Acceptance and Commitment Therapy and Cognitive Therapy for anxiety and depression. Behavior Modification, 31(6), 772-799. Un groupe hétérogène de 101 patients ambulatoires se plaignant de niveaux modérés à sévères d'anxiété ou de dépression ont été assignés aléatoirement soit à la TCC traditionnelle soit à l'ACT et pris en charge par 23 thérapeutes débutants. Dans les deux groupes, les patients ont montré des améliorations importantes et équivalentes en termes de dépression, d'anxiété, de déficits fonctionnels, de qualité de vie, de satisfaction et de niveau de fonctionnement évalué par le clinicien. Le fait d'«observer» et de «décrire» ses expériences se sont avérés des facteurs médiateurs jouant un rôle plus grand pour les sujets du groupe TCC traditionnelle que pour ceux du groupe ACT tandis que l'«évitement d'expérience», le fait d'«agir en pleine conscience» et l'«acceptation» étaient les facteurs médiateurs du groupe ACT.

15. Gregg, J. A., Callaghan, G. M., Hayes, S. C., & Glenn-Lawson, J. L. (2007). Improving diabetes self-management through acceptance, mindfulness, and values: A randomized controlled trial. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 75(2), 336-343. ECR (n = 81) montrant que l'ACT associée à l'éducation du patient est significativement supérieure à l'éducation du patient seule dans l'amélioration de la gestion autonome du diabète et des taux de glycémie chez les patients de bas statut socio-éducatif souffrant d'un diabète de type II. Les effets mis en évidence par le suivi sont médiés par des changements dans l'auto-gestion et une plus grande flexibilité psychologique à l'égard des pensées et des sensations liées au diabète.

 16. Lappalainen, R., Lehtonen, T., Skarp, E., Taubert, E., Ojanen, M., & Hayes, S. C. (2007). The impact of CBT and ACT models using psychology trainee therapists: A preliminary controlled effectiveness trial. Behavior Modification, 31, 488-511. Étude randomisée contrôlée dans laquelle 14 thérapeutes en formation ont traité chacun un client selon le modèle de l'ACT ou selon le modèle de la TCC traditionnelle durant 6 à 8 séances après 2 séances consacrées à l'analyse fonctionnelle. Toutes sortes de problèmes habituellement rencontrés en pratique ambulatoire ont été inclus, principalement des cas d'anxiété et de dépression. Après l'intervention et au suivi 6 mois plus tard, les clients traités par l'ACT étaient davantage améliorés au SCL-90 et selon diverses autres mesures. Davantage d'acceptation chez les patients ACT, davantage de confiance en soi chez les patients TCC. Corrélation avec le résultat dans les deux cas. Toutefois, après calcul des corrélations partielles, seule l'acceptation est corrélée avec les résultats.

17. Masuda, A., Hayes, S. C., Fletcher, L. B., Seignourel, P. J., Bunting, K., Herbst, S. A., Twohig, M. P., & Lillis, J. (2007). The impact of Acceptance and Commitment Therapy versus education on stigma toward people with psychological disorders. Behaviour Research and Therapy, 45(11), 2764-2772.
ECR (n = 96) comparant l'ACT et des mesures éducatives chez les étudiants. L'ACT réduit de façon significative la tendance à stigmatiser les personnes présentant des problèmes de santé mentale indépendamment du niveau de flexibilité psychologique des participants avan l'intervention, mais les mesures éducatives ne rédusent cette tendance à la stigmatisation que chez les participants qui étaient déjà relativement flexibles et non-évitants avant l'intervention.

18. Páez, M. B., Luciano, C., & Gutiérrez, O. (2007).Tratamiento psicológico para el afrontamiento del cáncer de mama. Estudio comparativo entre estrategias de aceptación y de control cognitivo. Psicooncología, 4, 75-95. Très petite ECR (n = 12) comparant l'ACT et un protocole de CBT traditionnelle chez des femmes qui avaient été diagnostiqués et traités pour un cancer du sein. Aucune différence au niveau post mais à un an de suivi l'ACT est significativement meilleure dans l'anxiété, la dépression et la qualité de vie.

19. Vowles, K. E., McNeil, D. W., Gross, R. T. McDaniel, M. L., Mouse, A., Bates, M., Gallimore, P., & McCall, C. (2007). Effects of pain acceptance and pain control strategies on physical impairment in individuals with chronic low back pain. Behavior Therapy, 38, 412-425. ECR bien contrôlée (n = 74) dans laquelle trois groupes de patients souffrant de douleurs lombaires chroniques ont dû accomplir des tâches physiques après avoir reçu trois types d'interventions leur suggérant soit de contrôler la douleur par des efforts et des stratégies mentales, soit de l'accepter sans essayer de la modifier ou de la combattre, soit d'insister pour améliorer leurs résultats grâce à une pratique continue. Le groupe acceptation a montré les meilleurs résultats.

2008

20. Lundgren, T., Dahl, J., Yardi, N., & Melin, L. (2008). Acceptance and Commitment Therapy and yoga for drug-refractory epilepsy: A randomized controlled trial. Epilepsy & Behavior, 13, 102–108. . 18 participants indiens porteurs d'un diagnostic
d'épilepsie avec crises réfractaires à la médication confirmé par EEG
ont été randomisés en un groupe ACT et un groupe yoga (12 heures d'intervention à la fois en individuel et en groupe) et suvis durant une année. L'ACT a davantage diminué le nombre de crises que le yoga mais les deux interventions ont amélioré la qualité de vie (l'ACT davantage selon l'échelle
WHOQOL-BREF, le yoga davantage selon l'échelle SWL).

Luoma, J. B., Hayes, S. C., Twohig, M. P., Roget, N., Fisher, G., Padilla, M., Bissett, R., & Kohlenberg, B. (2007). Augmenting continuing education with psychologically focused group consultation: Effects on adoption of group drug counseling. Psychotherapy: Theory, Research, Practice, Training, 44(4), 463-469. Petite ECR (n = 30). Des intervenants travaillant dans le domaine de l'abus de substance ont été répartis de façon randomisée en deux groupes après avoir suivi un atelier d'un jour de «Group Drug Counseling» (GDC), une forme de thérapie de groupe dont l'efficacité a été avérée pour le traitement des problèmes d'abus de substances. Les participants du premier groupe (n = 16) ont suivi 8 semaines de supervision en groupe selon le modèle de l'ACT avec des séances d'une heure et demie, tandis que ceux du deuxième groupe n'ont eu aucun contact additionnel. Les résultats montrent que les participants du groupe ACT ont mieux adopté la méthode GDC.

22. Roemer, L., Orsillo, S. M., & Salters-Pedneault, K. (2008). Efficacy of an acceptance-based behavior therapy for generalized anxiety disorder: Evaluation in a randomized controlled trial. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 76, 1083-1089. Petite ECR (n = 31). Bons résultats. Les participants souffrant d'anxiété généralisée ont été divisés en deux groupes dont l'un a reçu immédiatement une intervention largement inspirée de l'ACT comportant également quelques aspects éducatifs tandis que le second était mis en liste d'attente et n'a bénéficié de l'intervention que dans un second temps. L'intervention a entraîné une réduction statistiquement significative des symptômes tant dans l'auto-évaluation que dans l'évaluation par les cliniciens, ainsi qu'une réduction significative des symptômes dépressifs. L'étude ne comporte pas d'analyse médiationnelle mais nous y avons procédé après coup et constaté que l'AAQ médiait les ruminations, le stress, la sévérité du TAG et l'anxiété (p = .1 ou mieux).

23. Varra, A. A., Hayes, S. C., Roget, N., & Fisher, G. (2008). A randomized control trial examining the effect of Acceptance and Commitment Training on clinician willingness to use evidence-based pharmacotherapy. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 76, 449-458. ECR (n = 59) comparant l'ACT avec la psychoéducation dans une démarche où on souhaitait augmenter la disponibilité à mettre en oeuvre des stratégies pharmacothérapiques éprouvées chez des intervenants prenant en charge des clients présentant des problèmes de dépendance. Bons résultats (d environ .85) en matière d'accord pour référer les clients en vue du traitement, médiés par une flexibilité psychologique accrue et par par une diminution des barrières au fait de référer les clients.

24. Wicksell, R, K., Ahlqvist, J., Bring, A., Melin, L. & Olsson, G. L. (2008). Can exposure and acceptance strategies improve functioning and quality of life in people with chronic pain and whiplash associated disorders (WAD)? A randomized controlled trial. Cognitive Behaviour Therapy, 37, 1-14. Petite ECR (n = 21) comparant l'ACT avec le traitement usuel chez des patients souffrant de séquelles d'un traumatisme de type «coup du lapin». Résultats significatifs en matière de handicap causé par la douleur, de satisfaction de vie, de peur des mouvements, de dépression, et de flexibilité psychologique. L'importance relative de la fusion avec et de l'acceptation de la douleur ont été mesurées par l'échelle d'inflexibilité dans la douleur de Wicksell (PIPS). Les améliorations dans le groupe traitement se sont maintenues au suivi à 7 mois. Les résultats des analyses médiationnelles sont décrits dans : Wicksell, R. K., Olsson, G. L., & Hayes, S. C. (in press). Processes of change in ACT-based behavior therapy: Psychological flexibility as a mediator of improvement in patients with chronic pain following whiplash injuries. European Journal of Pain. Ils montrent que les changements au suivi à 7 mois en matière de satisfaction de vie et dans une moindre mesure en matière de handicap dû à la douleur étaient médiés par les scores PIPS en fin d'intervention.

2009

25. Lillis, J., Hayes, S. C., Bunting, K., Masuda, A. (2009). Teaching acceptance and mindfulness to improve the lives of the obese: A preliminary test of a theoretical model. Annals of Behavioral Medicine, 37, 58-69. ECR (n = 84) étudiant l'effet de l'ACT sur l'autostigmatisation et le maintien du poids chez des obèses. Diminution de la stigmatisation, augmentation de la qualité de vie, diminution du poids. Effets médiés par la flexibilité psychologique pour ce qui est en relation avec le poids.

26. Peterson, C. L. & Zettle, R. D. (2009). Treating inpatients with comorbid depression and alcohol use disorders: A comparisons of Acceptance and Commitment Therapy and treatment as usual. The Psychological Record, 59, 521-536. Petite ECR (n = 24) comparant l'impact de séances individuelles d'ACT avec le traitement usuel chez des patients hospitalisés souffrant de dépression et de troubles liés à l'abus d'alcool. ACT produit des résultats équivalents à ceux du traitement usuel, mais avec une intervention nécessitant 20-25% moins de temps et une durée d'hospitalisation réduite d'un tiers.

27. Tapper, K., Shaw, C., Ilsley, J., Hill, A. J., Bond, F. W., & Moore, L. (2009). Exploratory randomised controlled trial of a mindfulness-based weight loss intervention for women. Appetite, 52, 396–404. ECR (n = 62) portant sur des femmes obèses suivant un régime assignées au hasard à quatre séances de 2 h d'ACT ou à la liste d'attente. Après 6 mois, les participantes faisaient davantage d'exercice physique (p < 0,5) mais pas de différence significative en matière de perte de poids ou de santé mentale. Cependant, après exclusion des participantes disant qu'elles n'appliquaient jamais les stratégies proposées dans les ateliers de l'intervention (n = 7), les résultats montraient une meilleure diminution du BMI (0.96, équivalent à 2.32 kg, p < 0.5) par rapport au groupe témoin.

28. Wicksell, R. K., Melin, L., Lekander, M., & Olsson, G. L. (2009). Evaluating the effectiveness of exposure and acceptance strategies to improve functioning and quality of life in longstanding pediatric pain - A randomized controlled trial. Pain, 141, 248-257. Petite ECR (n = 32) comparant une intervention brève ACT (10 séances individuelles) avec un traitement multidisciplinaire associé à l'amitriptyline (MDT) pour la douleur pédiatrique chronique. Le fait que le traitement MDT se poursuivait encore au moment du suivi à 3.5 puis à 6.5 mois a compliqué les comparaisons mais les résultats ont montré des améliorations significatives et durables pour le groupe ACT. Après inclusion des résultats du suivi à long terme, l'ACT s'est avéré significativement supérieur au MDT quant à la capacité fonctionnelle perçue en relation avec les douleurs, quant à l'intensité des douleurs et à l'inconfort en relation avec la douleur (analysé en intention de traiter). Après l'intervention, avant l'apparition des différences dues à la différence de dosage des interventions, des différences significatives en faveur de l'ACT étaient également visibles en matière de crainte de se blesser ou de se blesser à nouveau, de kinésiophobie, d'interférence de la douleur et de qualité de vie. 

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