Résultats empiriques
Résultats empiriques Philippe VuilleEtudes publiées jusqu'en 2004
Etudes publiées jusqu'en 20048 cliniques randomisées (ECR) avaient été publiées en 2004 et un nombre équivalent devait l'être de façon imminente (Hayes et al. 2004).
Dans la première étude publiée en 1986 par Zettle et Hayes, 18 femmes souffrant de dépression ont été attribuées de manière randomisée soit à une version précoce de l'ACT (n=6) soit à deux modalités de TCC (avec et sans distanciation cognitive; n=12). Tous les traitements ont consisté en 12 séances individuelles hebdomadaires, ils ont été effectués par le même thérapeute qui avait été formé en TCC par Steve Hayes et dans la première mouture de l'ACT par Steve Hayes. Les deux traitements ont entraîné une réduction significative de la dépression sur l'échelle de Hamilton à la fin du traitement. L'ACT a montré une diminution significativement plus rapide de la croyance dans les pensées dépressogènes et une réduction accrue de la dépression au contrôle deux mois après la fin du traitement.
Dans une ECR publiée en 1989, Zettle et Raines ont comparé trois modalités de traitement en groupe (ACT, TCC complète, TCC sans distanciation cognitive) comportant chacune 12 séances de 90 minutes chez des femmes souffrant de dépression (n=31). Une amélioration significative en fin de traitement et au contrôle deux mois plus tard a été mise en évidence chez les participantes des trois groupes.
Les auteurs ont consacré les années qui ont suivi au développement théorique de leur modèle et de nouvelles ECR n'ont été mises en chantier qu'une dizaine d'années plus tard.
Bond et Bunce ont publié en 2000 une étude portant sur la gestion du stress au lieu de travail. 90 employés (45 hommes et 45 femmes) d'une entreprise du domaine des média ont été attribués de manière aléatoire à un protocole d'ACT, à un programme d'orientation comportementale de promotion de l'innovation (PPI) dans lequel les participants étaient encouragés à identifier et à modifier les événements stressants à leur lieu de travail ou à une liste d'attente servant de groupe de contrôle. Les deux interventions actives ont consisté en 3 séances de groupe d'une demi-journée réparties sur une période de 14 semaines. Sur une échelle de mesure du stress global et sur une échelle mesurant le niveau de santé mentale générale, l'ACT a montré des résultats significativement supérieurs à ceux du groupe PPI et du groupe de contrôle. Les deux interventions actives ont démontré une efficacité comparable en matière de diminution de la dépression et d'augmentation des actions concrètes allant dans le sens d'une réduction des stresseurs au lieu de travail. Le résultat de l'intervention d'ACT étaient médiatisés par une acceptation accrue des pensées et des émotions désagréables.
Dans une ECR publiée par Bach et Hayes en 2002, 80 patients (45 hommes et 25 femmes) présentant des symptômes psychotiques florides ont été aléatoirement attribués soit à un groupe de traitement habituel (TH) soit à un groupe combinant le TH avec 4 séances individuelles d'ACT de 45 minutes. (n=40 par groupe). Les séances d'ACT étaient centrées sur l'acceptation des expériences en rapport avec les symptômes, sur des stratégies de défusion, sur l'importance de faire une différence entre soi-même et ses symptômes et sur l'engagement dans des actions pour réaliser des buts correspondant à des valeurs. Les participants au groupe d'ACT ont montré un taux de réhospitalisations réduit d'environ 50% pendant la période de suivi de 4 mois après l'intervention. D'une manière qui n'est qu'apparemment paradoxale, les participants au groupe d'ACT étaient plus nombreux que ceux du groupe TH à admettre en fin d'étude avoir des symptômes psychotiques. Le taux de réhospitalisation était particulièrement bas dans ce sous-groupe reconnaissant la présence de symptômes. Les participants au groupe d'ACT ont aussi montré au contrôle à quatre mois un niveau significativement diminué de croyance dans les symptômes. Aucun des participants du groupe d'ACT qui admettait des symptômes et montrait en même temps une diminution de la croyance aux symptômes n'a été réhospitalisé.
Zettle a comparé l'ACT à la désensibilisation systématique chez un groupe de sujets (n=24) présentant une anxiété devant les mathématiques. Il a trouvé des réductions équivalentes pour l'anxiété spécifique mais une réduction accrue de l'anxiété-trait dans le groupe soumis à la désensibilisation systématique. Cette étude est jusqu'à présent la seule dans laquelle les tailles d'effet obtenues par l'ACT soient inférieures à celle obtenues avec le traitement de comparaison. Ce résultat provient peut-être du fait que les sujets participant à l'étude présentaient dans l'ensemble un bas niveau de perturbation.
114 sujets polytoxicomanes sous traitement substitutif de méthadone ont été attribués de façon aléatoire à un groupe restant sous traitement substitutif seul, à un groupe recevant 16 semaines d'ACT en groupe et en individuel et à un groupe recevant un programme intensif de sensibilisation au modèle à 12 étapes (ITSF). Au suivi après 6 mois, les sujets du groupe d'ACT (mais pas ceux du groupe ITSF) montraient, en comparaison avec les sujets restés sous traitement substitutif seul, une diminution significativement plus importante du taux d'opiacés objectivé par l'analyse d'urine (Hayes et al. 2004).
Gifford et coll. (2004) ont comparé l'ACT et le traitement nicotinique de substitution (TNS) dans une ECR portant sur 76 sujets tabagiques chroniques répartis de manière aléatoire entre un protocole d'ACT en 12 séances et une substitution nicotinique par patches transdermiques. Les résultats en matière d'abstinence (objectivés par la mesure du taux sanguin de monoxyde de carbone) étaient comparables immédiatement après la fin de l'intervention mais les participants du groupe d'ACT montraient un taux significativement supérieur d'abstinence au contrôle une année plus tard.
Une denière étude (Strosahl et al. 1998) mérite d'être signalée. 8 thérapeutes appartenant à un réseau de santé qui s'étaient portés volontaires pour acquérir une formation en ACT ont été comparés qui ne s'étaient pas inscrits. La formation a consisté en un atelier didactique de deux jours, trois journées de formation clinique centrée sur le manuel de l'ACT et une année de supervision à raison d'une séance mensuelle de trois heures. Tous les patients de tous les thérapeutes impliqués dans le projet ont été évalués au début de leur traitement et 5 mois plus tard et cela avant le début et après la fin de la période de formation des thérapeutes. Les 321 patients évalués formaient un échantillon dans lequel on trouvait pratiquement tous les problèmes de santé mentale. Avant la formation, il n'y avait pas de différence entre les deux groupes de thérapeutes quant à la proportion de patients qui terminaient le traitement après 5 mois ni quant à la manière dont ils parvenaient à gérer le problème qui les avait amenés à consulter. Après la fin de la période de formation, les patients des thérapeutes formés en ACT étaient significativement plus nombreux que ceux des thérapeutes du groupe témoin à avoir terminé leur traitement en 5 mois, à décrire une amélioration de leur niveau d'adaptation et à être d'accord avec leur thérapeute quant à la poursuite ou non de la prise en charge.
Etudes publiées de 2005 à 2009
Etudes publiées de 2005 à 200919 études ont été publiées entre 2005 et 2009 et sont venues s'ajouter aux 9 autres déjà publiées auparavant. Le texte qui suit est adapté à partir de la revue en anglais disponible sur ce site à la page ACT_Randomized_Controlled_Trials
2005 - 2009 (N = 19)
2006
10. Gaudiano, B.A., & Herbert, J.D. (2006). Acute treatment of inpatients with psychotic symptoms using Acceptance and Commitment Therapy. Behaviour Research and Therapy, 44, 415-437. ECR (n = 40) reproduisant l'étude de Bach et de Hayes avec de meilleures mesures et une meilleure condition de contrôle. Bons résultats, particulièrement en matière de comportements psychotiques manifestes mesurés grâce à l'échelle BPRS. L'analyse médiationnelle de l'effet des hallucinations concorde avec ce que prédit le modèle de l'ACT, elles a été décrite de manière plus détaillée dans un autre article : Gaudiano, B. A., & Herbert, J. D. (2006). Believability of hallucinations as a potential mediator of their frequency and associated distress in psychotic inpatients. Behavioural and Cognitive Psychotherapy, 34, 497-502. L'analyse médiationnelle de l'impact du traitement sur la souffrance causée par les hallucinations en raison des changements entraînés dans la crédibilité des hallucinations concorde également avec le modèle de l'ACT. Elle est décrite plus en détail dans Gaudiano, B. A., Herbert, J. D., & Hayes, S. C. (2010). Is it the symptom or the relation to it? Investigating potential mediators of change in Acceptance and Commitment Therapy for psychosis. Behavior Therapy, 41, 543-554.
11. Gratz, K. L. & Gunderson, J. G. (2006). Preliminary data on an acceptance-based emotion regulation group intervention for deliberate self-harm among women with Borderline Personality Disorder. Behavior Therapy, 37, 25-35. ECR (n = 22) comparant une combinaison ACT / DBTau traitement usuel des comportements d'automutilation chez des femmes chez qui un diagnostic de trouble de la personnalité borderline a été posé. Excellents résultats en ce qui concerne les comportements d'automutilation et d'autres mesures. Pas de suivi à long terme.
12. Lundgren, A. T., Dahl, J., Melin, L. & Kees, B. (2006). Evaluation of Acceptance and Commitment Therapy for drug refractory epilepsy: A randomized controlled trial in South Africa. Epilepsia, 47, 2173-2179. ECR (n = 27) comparant un traitement d'ACT – en individuel et en groupe – de 9 heures avec un traitement de soutien chez des épileptiques dont les troubles résistent à la médication. Réduction des crises convulsives à un niveau proche de zéro, résultat qui a été maintenu pendant une année (mais selon les données résultant des observations du personnel infirmier). Amélioration continue de la qualité de vie durant le suivi. Les analyses médiationnelles sont décrites dans Lundgren, T., Dahl, J., & Hayes, S. C. (2008). Evaluation of mediators of change in the treatment of epilepsy with Acceptance and Commitment Therapy. Journal of Behavioral Medicine, 31, 221-235. Tant les valeurs que l'acceptation, seules ou en combinaison, apparaissent comme des médiateurs pour la plupart des résultats.
13. Woods, D. W., Wetterneck, C. T., & Flessner, C. A. (2006) A controlled evaluation of Acceptance and Commitment Therapy plus habit reversal for trichotillomania. Behaviour Research and Therapy, 44, 639-656. Petite étude randomisée (25 sujets ont complété le protocole) comparant l'ACT associé à l'entraînement aux changements des habitudes avec une liste d'attente au terme de laquelle les sujets bénéficiaientà leur tour de la même intervention combinée. Robustes résultats sur le tirage des cheveux, l'anxiété et la dépression, maintenus au suivi à 3 mois. Les participants en liste d'attente se sont améliorés dès qu'ils ont reçu l'intervention d'ACT. Bonne corrélation entre les modifications de l'AAQ et les résultats.
2007
14. Forman, E. M., Herbert, J. D., Moitra, E., Yeomans, P. D. & Geller, P. A. (2007). A randomized controlled effectiveness trial of Acceptance and Commitment Therapy and Cognitive Therapy for anxiety and depression. Behavior Modification, 31(6), 772-799. Un groupe hétérogène de 101 patients ambulatoires se plaignant de niveaux modérés à sévères d'anxiété ou de dépression ont été assignés aléatoirement soit à la TCC traditionnelle soit à l'ACT et pris en charge par 23 thérapeutes débutants. Dans les deux groupes, les patients ont montré des améliorations importantes et équivalentes en termes de dépression, d'anxiété, de déficits fonctionnels, de qualité de vie, de satisfaction et de niveau de fonctionnement évalué par le clinicien. Le fait d'«observer» et de «décrire» ses expériences se sont avérés des facteurs médiateurs jouant un rôle plus grand pour les sujets du groupe TCC traditionnelle que pour ceux du groupe ACT tandis que l'«évitement d'expérience», le fait d'«agir en pleine conscience» et l'«acceptation» étaient les facteurs médiateurs du groupe ACT.
15. Gregg, J. A., Callaghan, G. M., Hayes, S. C., & Glenn-Lawson, J. L. (2007). Improving diabetes self-management through acceptance, mindfulness, and values: A randomized controlled trial. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 75(2), 336-343. ECR (n = 81) montrant que l'ACT associée à l'éducation du patient est significativement supérieure à l'éducation du patient seule dans l'amélioration de la gestion autonome du diabète et des taux de glycémie chez les patients de bas statut socio-éducatif souffrant d'un diabète de type II. Les effets mis en évidence par le suivi sont médiés par des changements dans l'auto-gestion et une plus grande flexibilité psychologique à l'égard des pensées et des sensations liées au diabète.
16. Lappalainen, R., Lehtonen, T., Skarp, E., Taubert, E., Ojanen, M., & Hayes, S. C. (2007). The impact of CBT and ACT models using psychology trainee therapists: A preliminary controlled effectiveness trial. Behavior Modification, 31, 488-511. Étude randomisée contrôlée dans laquelle 14 thérapeutes en formation ont traité chacun un client selon le modèle de l'ACT ou selon le modèle de la TCC traditionnelle durant 6 à 8 séances après 2 séances consacrées à l'analyse fonctionnelle. Toutes sortes de problèmes habituellement rencontrés en pratique ambulatoire ont été inclus, principalement des cas d'anxiété et de dépression. Après l'intervention et au suivi 6 mois plus tard, les clients traités par l'ACT étaient davantage améliorés au SCL-90 et selon diverses autres mesures. Davantage d'acceptation chez les patients ACT, davantage de confiance en soi chez les patients TCC. Corrélation avec le résultat dans les deux cas. Toutefois, après calcul des corrélations partielles, seule l'acceptation est corrélée avec les résultats.
17. Masuda, A., Hayes, S. C., Fletcher, L. B., Seignourel, P. J., Bunting, K., Herbst, S. A., Twohig, M. P., & Lillis, J. (2007). The impact of Acceptance and Commitment Therapy versus education on stigma toward people with psychological disorders. Behaviour Research and Therapy, 45(11), 2764-2772.
ECR (n = 96) comparant l'ACT et des mesures éducatives chez les étudiants. L'ACT réduit de façon significative la tendance à stigmatiser les personnes présentant des problèmes de santé mentale indépendamment du niveau de flexibilité psychologique des participants avan l'intervention, mais les mesures éducatives ne rédusent cette tendance à la stigmatisation que chez les participants qui étaient déjà relativement flexibles et non-évitants avant l'intervention.
18. Páez, M. B., Luciano, C., & Gutiérrez, O. (2007).Tratamiento psicológico para el afrontamiento del cáncer de mama. Estudio comparativo entre estrategias de aceptación y de control cognitivo. Psicooncología, 4, 75-95. Très petite ECR (n = 12) comparant l'ACT et un protocole de CBT traditionnelle chez des femmes qui avaient été diagnostiqués et traités pour un cancer du sein. Aucune différence au niveau post mais à un an de suivi l'ACT est significativement meilleure dans l'anxiété, la dépression et la qualité de vie.
19. Vowles, K. E., McNeil, D. W., Gross, R. T. McDaniel, M. L., Mouse, A., Bates, M., Gallimore, P., & McCall, C. (2007). Effects of pain acceptance and pain control strategies on physical impairment in individuals with chronic low back pain. Behavior Therapy, 38, 412-425. ECR bien contrôlée (n = 74) dans laquelle trois groupes de patients souffrant de douleurs lombaires chroniques ont dû accomplir des tâches physiques après avoir reçu trois types d'interventions leur suggérant soit de contrôler la douleur par des efforts et des stratégies mentales, soit de l'accepter sans essayer de la modifier ou de la combattre, soit d'insister pour améliorer leurs résultats grâce à une pratique continue. Le groupe acceptation a montré les meilleurs résultats.
2008
20. Lundgren, T., Dahl, J., Yardi, N., & Melin, L. (2008). Acceptance and Commitment Therapy and yoga for drug-refractory epilepsy: A randomized controlled trial. Epilepsy & Behavior, 13, 102–108. . 18 participants indiens porteurs d'un diagnostic
d'épilepsie avec crises réfractaires à la médication confirmé par EEG
ont été randomisés en un groupe ACT et un groupe yoga (12 heures d'intervention à la fois en individuel et en groupe) et suvis durant une année. L'ACT a davantage diminué le nombre de crises que le yoga mais les deux interventions ont amélioré la qualité de vie (l'ACT davantage selon l'échelle
WHOQOL-BREF, le yoga davantage selon l'échelle SWL).
Luoma, J. B., Hayes, S. C., Twohig, M. P., Roget, N., Fisher, G., Padilla, M., Bissett, R., & Kohlenberg, B. (2007). Augmenting continuing education with psychologically focused group consultation: Effects on adoption of group drug counseling. Psychotherapy: Theory, Research, Practice, Training, 44(4), 463-469. Petite ECR (n = 30). Des intervenants travaillant dans le domaine de l'abus de substance ont été répartis de façon randomisée en deux groupes après avoir suivi un atelier d'un jour de «Group Drug Counseling» (GDC), une forme de thérapie de groupe dont l'efficacité a été avérée pour le traitement des problèmes d'abus de substances. Les participants du premier groupe (n = 16) ont suivi 8 semaines de supervision en groupe selon le modèle de l'ACT avec des séances d'une heure et demie, tandis que ceux du deuxième groupe n'ont eu aucun contact additionnel. Les résultats montrent que les participants du groupe ACT ont mieux adopté la méthode GDC.
22. Roemer, L., Orsillo, S. M., & Salters-Pedneault, K. (2008). Efficacy of an acceptance-based behavior therapy for generalized anxiety disorder: Evaluation in a randomized controlled trial. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 76, 1083-1089. Petite ECR (n = 31). Bons résultats. Les participants souffrant d'anxiété généralisée ont été divisés en deux groupes dont l'un a reçu immédiatement une intervention largement inspirée de l'ACT comportant également quelques aspects éducatifs tandis que le second était mis en liste d'attente et n'a bénéficié de l'intervention que dans un second temps. L'intervention a entraîné une réduction statistiquement significative des symptômes tant dans l'auto-évaluation que dans l'évaluation par les cliniciens, ainsi qu'une réduction significative des symptômes dépressifs. L'étude ne comporte pas d'analyse médiationnelle mais nous y avons procédé après coup et constaté que l'AAQ médiait les ruminations, le stress, la sévérité du TAG et l'anxiété (p = .1 ou mieux).
23. Varra, A. A., Hayes, S. C., Roget, N., & Fisher, G. (2008). A randomized control trial examining the effect of Acceptance and Commitment Training on clinician willingness to use evidence-based pharmacotherapy. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 76, 449-458. ECR (n = 59) comparant l'ACT avec la psychoéducation dans une démarche où on souhaitait augmenter la disponibilité à mettre en oeuvre des stratégies pharmacothérapiques éprouvées chez des intervenants prenant en charge des clients présentant des problèmes de dépendance. Bons résultats (d environ .85) en matière d'accord pour référer les clients en vue du traitement, médiés par une flexibilité psychologique accrue et par par une diminution des barrières au fait de référer les clients.
24. Wicksell, R, K., Ahlqvist, J., Bring, A., Melin, L. & Olsson, G. L. (2008). Can exposure and acceptance strategies improve functioning and quality of life in people with chronic pain and whiplash associated disorders (WAD)? A randomized controlled trial. Cognitive Behaviour Therapy, 37, 1-14. Petite ECR (n = 21) comparant l'ACT avec le traitement usuel chez des patients souffrant de séquelles d'un traumatisme de type «coup du lapin». Résultats significatifs en matière de handicap causé par la douleur, de satisfaction de vie, de peur des mouvements, de dépression, et de flexibilité psychologique. L'importance relative de la fusion avec et de l'acceptation de la douleur ont été mesurées par l'échelle d'inflexibilité dans la douleur de Wicksell (PIPS). Les améliorations dans le groupe traitement se sont maintenues au suivi à 7 mois. Les résultats des analyses médiationnelles sont décrits dans : Wicksell, R. K., Olsson, G. L., & Hayes, S. C. (in press). Processes of change in ACT-based behavior therapy: Psychological flexibility as a mediator of improvement in patients with chronic pain following whiplash injuries. European Journal of Pain. Ils montrent que les changements au suivi à 7 mois en matière de satisfaction de vie et dans une moindre mesure en matière de handicap dû à la douleur étaient médiés par les scores PIPS en fin d'intervention.
2009
25. Lillis, J., Hayes, S. C., Bunting, K., Masuda, A. (2009). Teaching acceptance and mindfulness to improve the lives of the obese: A preliminary test of a theoretical model. Annals of Behavioral Medicine, 37, 58-69. ECR (n = 84) étudiant l'effet de l'ACT sur l'autostigmatisation et le maintien du poids chez des obèses. Diminution de la stigmatisation, augmentation de la qualité de vie, diminution du poids. Effets médiés par la flexibilité psychologique pour ce qui est en relation avec le poids.
26. Peterson, C. L. & Zettle, R. D. (2009). Treating inpatients with comorbid depression and alcohol use disorders: A comparisons of Acceptance and Commitment Therapy and treatment as usual. The Psychological Record, 59, 521-536. Petite ECR (n = 24) comparant l'impact de séances individuelles d'ACT avec le traitement usuel chez des patients hospitalisés souffrant de dépression et de troubles liés à l'abus d'alcool. ACT produit des résultats équivalents à ceux du traitement usuel, mais avec une intervention nécessitant 20-25% moins de temps et une durée d'hospitalisation réduite d'un tiers.
27. Tapper, K., Shaw, C., Ilsley, J., Hill, A. J., Bond, F. W., & Moore, L. (2009). Exploratory randomised controlled trial of a mindfulness-based weight loss intervention for women. Appetite, 52, 396–404. ECR (n = 62) portant sur des femmes obèses suivant un régime assignées au hasard à quatre séances de 2 h d'ACT ou à la liste d'attente. Après 6 mois, les participantes faisaient davantage d'exercice physique (p < 0,5) mais pas de différence significative en matière de perte de poids ou de santé mentale. Cependant, après exclusion des participantes disant qu'elles n'appliquaient jamais les stratégies proposées dans les ateliers de l'intervention (n = 7), les résultats montraient une meilleure diminution du BMI (0.96, équivalent à 2.32 kg, p < 0.5) par rapport au groupe témoin.
28. Wicksell, R. K., Melin, L., Lekander, M., & Olsson, G. L. (2009). Evaluating the effectiveness of exposure and acceptance strategies to improve functioning and quality of life in longstanding pediatric pain - A randomized controlled trial. Pain, 141, 248-257. Petite ECR (n = 32) comparant une intervention brève ACT (10 séances individuelles) avec un traitement multidisciplinaire associé à l'amitriptyline (MDT) pour la douleur pédiatrique chronique. Le fait que le traitement MDT se poursuivait encore au moment du suivi à 3.5 puis à 6.5 mois a compliqué les comparaisons mais les résultats ont montré des améliorations significatives et durables pour le groupe ACT. Après inclusion des résultats du suivi à long terme, l'ACT s'est avéré significativement supérieur au MDT quant à la capacité fonctionnelle perçue en relation avec les douleurs, quant à l'intensité des douleurs et à l'inconfort en relation avec la douleur (analysé en intention de traiter). Après l'intervention, avant l'apparition des différences dues à la différence de dosage des interventions, des différences significatives en faveur de l'ACT étaient également visibles en matière de crainte de se blesser ou de se blesser à nouveau, de kinésiophobie, d'interférence de la douleur et de qualité de vie.
Etudes publiées de 2010 à 2012
Etudes publiées de 2010 à 201229. Flaxman, P. E. & Bond, F. W. (2010). A randomised worksite comparison of acceptance and commitment therapy and stress inoculation training. Behaviour Research and Therapy 43, 816-820. ECR comparant l’ACT à l’entrainement à l’inoculation du stress (SIT), une méthode dérivée de la TCC classique, et à une liste d’attente pour le stress professionnel (N = 107). Efficacité équivalente de l’ACT et de SIT. Les améliorations de la condition ACT étaient corrélées à la flexibilité psychologique alors que les améliorations de la condition SIT n’étaient pas corrélées aux changements cognitifs. Stress Professionnel.
30. Flaxman, P. E., & Bond, F. W. (2010). Worksite stress management training: Moderated effects and clinical significance. Journal of Occupational Health Psychology, 15, 347-358. ECR (N = 311) comparant l’ACT à une liste d’attente. L’intervention ACT sur le lieu de travail s’est montrée particulièrement efficace pour les employés présentant des niveaux de détresse psychologique plus élevés que la moyenne. Suite à l’intervention ACT, 69% des employés vivant de la détresse ont connu une amélioration cliniquement significative. Stress Professionnel.
31. Fledderus, M., Bohlmeijer, E. T., Smit, F., & Westerhof, G. J. (2010). Mental health promotion as a new goal in public mental health care: A randomized controlled trial of an intervention enhancing psychological flexibility. American Journal of Public Health, 10, 2372-2378. ECR (N = 93) comparant des groupes ACT à une liste d’attente pour la dépression légère et modérée. Bons résultats. Dépression.
32. Hinton, M. J. & Gaynor, S. T. (2010). Cognitive defusion for psychological distress, dysphoria, and low self-esteem: A randomized technique evaluation trial of vocalizing strategies. International Journal of Behavioral Consultation and Therapy, 6, 164-185. Petit ECR (N = 22). 3 heures de défusion cognitive (DC) comparées à une liste d’attente pour des étudiants d’université présentant de hauts niveaux de détresse, de dysphorie et une estime de soi basse. Améliorations importantes de la détresse, des symptômes dépressifs, de la conscience défusionnée des pensées, de la flexibilité psychologique et des pensées automatiques dans le condition DC, maintenue à un mois de suivi. Dépression.
33. Johnston, M., Foster, M., Shennan, J., Starkey, N. J., & Johnson, A. (2010). The effectiveness of an Acceptance and CommitmentTherapy self-help intervention for chronic pain. Clinical Journal of Pain, 26, 393-402. Très petit ECR (N = 14) montrant que la bibliothérapie ACT (Dahl & Lundgren, 2006) aide la douleur chronique. Douleur Chronique.
34. Juarascio, A. S., Forman, E. M., & Herbert, J. D. (2010). Acceptance and Commitment Therapy versus Cognitive Therapy for the treatment of comorbid eating pathology. Behavior Modification, 34, 175-190. Analyse d’un ECR plus important de l’ACT versus Thérapie Cognitive (CT), (N = 55) montre que l’ACT a produit des réductions plus importantes des troubles du comportement alimentaire et du fonctionnement global. Troubles du comportement alimentaire.
35. Smout, M., Longo, M., Harrison, S., Minniti, R., Wickes, W., & White, J. (2010). Psychosocial treatment for methamphetamine use disorders: a preliminary randomized controlled trial of cognitive behavior therapy and acceptance and commitment therapy. Substance Abuse, 31, 98-107. ECR (N = 104) montrant que l’ACT n’est pas plus efficace que la TCC en terme de rétention et de traitement des utilisateurs d’amphétamine. Addiction.
36. Twohig, M. P., Hayes, S. C., Plumb, J. C., Pruitt, L. D., Collins, A. B., Hazlett-Stevens, H. & Woidneck, M. R. (2010) A randomized clinical trial of Acceptance and Commitment Therapy vs. Progressive Relaxation Training for obsessive compulsive disorder. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 78, 705-716. ECR (N = 79) comparant ACT pour le TOC à la relaxation progressive. Bons résultats pour l’ACT, y compris pour la dépression. TOC.
37. Bohlmeijer, E. T., Fledderus, M., Rokx, T. A., & Pieterse, M. E. (2011). Efficacy of an early intervention based on acceptance and commitment therapy for adults with depressive symptomatology: Evaluation in a randomized controlled trial. Behaviour Research and Therapy, 49, 62-67. ECR (N = 93) de l’ACT pour dépression légère et modérée comparé à une liste d’attente. Baisse significative des symptômes dépressifs (d = .60) maintenue au suivi à trois mois. Dépression.
38. Brinkborg, H., Michanek, J., Hesser, H., & Berglund, G. (2011). Acceptance and commitment therapy for the treatment of stress among social workers: A randomized controlled trial. Behaviour Research and Therapy, 49, 389-398. ECR examining ACT for stress and burnout in social workers (n = 106) ACT a fait baisser de manière significative le stress et le burnout et augmenté la santé psychologique comparé à une liste d’attente parmi les 2/3 de travailleurs sociaux qui souffraient de stress. 42% des participants hautement stressés ont connu une réduction de leur stress cliniquement significative. Stress professionnel.
39. Brown, L. A., Forman, E. M., Herbert, J. D., Hoffman, K. L., Yuen, E. K. and Goetter, E. M. (2011). A randomized controlled trial of acceptance-based behavior therapy and cognitive therapy for test anxiety: A pilot study. Behavior Modification, 35, 31-53. Très petit ECR (N = 16) pour l’anxiété de performance aux examens comparant l’ACT (avec des éléments de pleine conscience) et la Thérapie Cognitive de Beck. Résultats similaires en termes d’autoévaluation de l’anxiété, mais meilleurs résultats aux examens pour l’ACT. Anxiété des examens.
40. Butryn, M. L., Forman, E., Hoffman, K., Shaw, J., & Juarascio, A. (2011). A pilot study of Acceptance and Commitment Therapy for promotion of physical activity. Journal of Physical Activity and Health, 8, 516-522. ECR (N = 54) comparant 4 heures of d’éducation à l’ACT pour promouvoir l’activité physique. Les participants ACT faisaient plus d’exercice, selon une mesure objective. Activité physique.
41. Fledderus, M., Bohlmeijer, E.T., Pieterse, M. E., & Schreurs, K. M. (2011) Acceptance and commitment therapy as guided self-help for psychological distress and positive mental health: a randomized controlled trial. Psychological Medicine, 11, 1-11. ECR (N = 376) d’une intervention précoce pour la dépression légère et modérée incluant ou non un soutien intense par courriel. Réduction de la dépression, anxiété, fatigue, évitement expérientiel et amélioration de la santé psychologique et de la pleine conscience, maintenu au suivi à 3 mois. Dépression.
42. Hayes, L., Boyd, C. P., & Sewell, J. (2011). Acceptance and Commitment Therapy for the treatment of adolescent depression: A pilot study in a psychiatric outpatient setting. Mindfulness, 2, 86-94. ECR (N = 30) ACT pour la dépression chez les adolescents comparé au traitement habituel. Bons résultats (environ 60% de changement cliniquement significatif pour l’ACT; d = .38 en fin de traitement et 1.45 au suivi). Dépression chez les adolescents.
43. Muto, T., Hayes, S. C., & Jeffcoat, T. (2011). The effectiveness of Acceptance and Commitment Therapy bibliotherapy for enhancing the psychological health of Japanese college students living abroad. Behavior Therapy, 42, 323–335. ECR (N = 70) portant sur l’impact du livre de bibliothérapie Get Out of Your Mind and Into Your Life sur la santé psychologique d’étudiants internationaux. Meilleure santé psychologique générale en fin de traitement et au suivi. Les étudiants modérément déprimés ou stressés se sont amélioré en comparaison aux étudiants ne recevant pas le livre. Les résultats étaient corrélés (médiation) à la flexibilité psychologique. Bibliothérapie.
44. Weineland, S., Arvidsson, D., Kakoulidis, T., & Dahl, J. (2011). Acceptance and commitment therapy for bariatric surgery patients, a pilot ECR. Obesity Surgery, 21, 1044-1044. ECR (N = 39) de l’ACT (deux sessions individuelles plus internet) comparé au traitement habituel pour des patients recevant une chirurgie bariatrique. Analyse de la consommation émotionnelle de nourriture, de l’insatisfaction avec l’image corporelle et de la qualité de vie. Bons résultats pour l’ACT. Suivi et analyses de médiation à venir. Insatisfaction de l’image corporelle, troubles du comportement alimentaire.
45. Wetherell JL, Afari N, Rutledge T, Sorrell JT, Stoddard JA, Petkus AJ, Solomon BC, Lehman DH, Liu L, Lang AJ, Hampton Atkinson J. (2011). A randomized, controlled trial of acceptance and commitment therapy and cognitive-behavioral therapy for chronic pain. Pain, 152, 2098-2107. ECR (N=114) comparant l’ACT et la TCC traditionnelle pour la douleur chronique. Bons résultats sur 6 mois. Pas de différences de résultats. Les patients terminant le traitement étaient plus satisfait avec l’ACT. Douleur chronique.
46. Pearson, A. N., Follette, V. M. & Hayes, S. C. (2011). A pilot study of Acceptance and Commitment Therapy as a workshop intervention for body dissatisfaction and disordered eating attitudes. Cognitive and Behavioral Practice, 17, 1-26. ECR (N = 73) montrant que l’ACT aide avec l’insatisfaction avec l’image corporelle et les attitudes alimentaires dysfonctionnelles. Troubles du comportement alimentaire et de l’image corporelle.
47. Gifford , E. V., Kohlenberg, B., Hayes, S. C., Pierson, H., Piasecki, M., Antonuccio, D., & Palm, K. (2011). Does acceptance and relationship focused behavior therapy contribute to bupropion outcomes? A randomized controlled trial of FAP and ACT for smoking cessation. Behavior Therapy, 42, 700-715. Grand ECR (N = 303) comparant ACT + FAP + Zyban (bupropion) au seul Zyban pour l’arrêt du tabac. Bons résultats. Médiation par la flexibilité et l’alliance thérapeutique, mais quand les deux sont inclus, seule la flexibilité psychologique reste comme médiateur de l’amélioration. Arrêt du tabac.
48. Westin, V. Z., Schulin, M., Hesser, H., Karlsson, M., Noe, R. Z., Olofsson, U., Stalby, M., Wisung, G. & Andersson, G. (2011). Acceptance and Commitment Therapy versus Tinnitus Retraining Therapy in the treatment of tinnitus distress: A randomized controlled trial. Behaviour Research and Therapy, 49, 737-747. Un des meilleurs ECR conduit sur les acouphènes à ce jour (N = 64). Très long suivi (18 mois). ACT fait mieux que la méthode psychosociale la plus utilisée (Tinnitus Retraining Therapy) pour réduire l’interférence et la détresse dues aux acouphènes. Médiation des résultats par l’acceptation des acouphènes. Hyperacousies et acouphènes.
49. Thorsell, J., Finnes, A., Dahl, J., Lundgren, T., Gybrant, M., Gordh, T., & Buhrman, M. (2011). A comparative study of 2 manual-based self-help interventions, Acceptance and Commitment Therapy and Applied Relaxation, for persons with chronic pain. The Clinical Journal of Pain, 27, 716-723. ECR (N = 90) comparant l’ACT à la relaxation à travers une combinaison de sessions individuelles, 7 semaines de travail avec un manuel de traitement accompagné d’un soutien téléphonique hebdomadaire, et une session finale en personne. Suivi à 6 et 12 mois. Meilleurs résultats pour l’ACT en terme de niveau de fonctionnement général, d’intensité de la douleur, d’acceptation, et de satisfaction de vie. Amélioration de la dépression et de l’anxiété équivalente pour les deux conditions. Douleur chronique.
50. White, R.G., Gumley, A.I., McTaggart, J., Rattrie, L., McConville, D., Cleare, S, & Mitchell G. (2011). A feasibility study of Acceptance and Commitment Therapy for emotional dysfunction following psychosis. Behaviour Research and Therapy, 12, 901-907. Petit ECR (n = 27) de 10 sessions d’ACT comparé au traitement habituel pour aider à gérer l’anxiété et la dépression suite à la psychose. Évaluateurs aveugles à la condition de traitement. Suivi à 3 mois. Impact significatif sur les symptômes négatifs, la dépression, le nombre d’appels de détresse et la pleine conscience. Les changements dans les processus étaient corrélés aux résultats. Troubles psychotiques.
51. Luoma, J. B., Kohlenberg, B. S., Hayes, S. C. & Fletcher, L. (2012). Slow and steady wins the race: A randomized clinical trial of Acceptance and Commitment Therapy targeting shame in substance use disorders. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 80, 43-53. ECR (n = 133) de 6 heures d’ACT en groupe vs le traitement habituel pour le traitement de la honte des usagers de substances suivant un traitement hospitalier de 28 jours. Au suivi, plus petite réduction de la honte pour l’ACT ACT; au suivi, baisse plus important pour l’ACT, plus d’implication dans le traitement et moindre usage de substances pour l’ACT. Addictions et honte.
52. Rost, A. D., Wilson, K. G., Buchanan, E., Hildebrandt, M.J., & Mutch, D. (in press). Improving psychological adjustment among late-stage ovarian cancer patients: Examining the role of avoidance in treatment. Cognitive and Behavioral Practice. ECR (N = 31; 47 à l’origine mais le reste sont morts où ont été placés en hospice) comparant l’ACT et la TCC traditionnelle pour la gestion des cancers gynécologiques terminaux. Résultats largement en faveur de l’ACT. Cancer et fin de vie.
53. Stotts, A.L., Green, C., Masuda, A., Grabowski, J., Wilson, K., Northrup, T., Moeller, F. G., Schmitz, J. (in press). A Stage I pilot study of Acceptance and Commitment Therapy for methadone detoxification. Drug and Alcohol Dependence. Small (N = 56) ECR des effets de l’ACT sur un programme de méthadone. 37% versus 19% détoxiqué pour la condition ACT vs. traitement habituel; pas d’augmentation de l’usage des opiacés dans la condition ACT. Addiction aux opiacés.
54. Morton, J., Snowdon, S., Gopold, M. & Guymer, E. (in press). Acceptance and Commitment Therapy group treatment for symptoms of Borderline Personality Disorder: A public sector pilot study. Cognitive and Behavioral Practice. Petit ECR (N = 41) comparant ACT et traitement habituel; 12 sessions de groupe de 2 heures. Meilleurs résultats de l’ACT sur la symptomatologie borderline auto-évaluée, l’anxiété, le sentiment de désespoir, la flexibilité psychologique, les habiletés de régulation émotionnelle et la pleine conscience. Les trois derniers apparaissant comme médiateurs des symptômes borderline. Trouble de la personnalité borderline.
56. Bethay, S., Wilson, K. G., Schnetzer, L., Nassar, S. (in press). A Controlled Pilot Evaluation of Acceptance and Commitment Training for Intellectual Disability Staff. Mindfulness. Petit (n = 34) ECR de trois session de groupe de 3 heures. Les participants recevaient soit 9 heures de formation à l’Analyse du Comportement Appliquée (ABA) ou 9 heures d’ACT plus ABA. Des différences n’apparaissaient que pour les participants ayant appliqué les techniques enseignées. Dans la condition ACT, les participants faisant état de plus hauts niveaux de détresse psychologique avant la formation s’amélioraient sur cette dimension au suivi comparé au groupe sans ACT. Au suivi, la crédibilité des pensées liées au burnout du groupe ACT baissait plus. Formation et burnout.Cognitive and Behavioral Practice. Small (N = 34) ECR de l’ACT (Une session individuelle; 5 sessions de groupe) versus le traitement habituel pour des personnes sans emploi en arrêt maladie et souffrant de dépression. Plus bas niveaux de dépression et meilleure qualité de vie et de santé générale pour l’ACT. Chômage et dépression.
57. Arch, J., Eifert, G. H., Davies, C., Vilardaga, J. P., Rose, R. D., & Craske, M. G. (in press). Randomized clinical trial of cognitive behavioral therapy (CBT) versus acceptance and commitment therapy (ACT) for mixed anxiety disorders. Journal of Consulting and Clinical Psychology. ECR pour divers troubles anxieux (N = 128) comparant 12 sessions d’ACT au traitement TCC le mieux validé, les deux conditions incluant de l’exposition. Résultats positifs pour les deux conditions, mais la sévérité clinique au suivi à 12 mois dans la condition ACT (d = 1.33). Parmi ceux qui avaient terminé le traitement, la sévérité clinique était également (d = 1.03). Plus grande amélioration de la flexibilité psychologique pour l’ACT (d = .59). Meilleure qualité de vie au suivi pour la TCC (effet modeste: d = .43). Troubles anxieux.
58. Biglan, A., Layton, G. L., Backen Jones, L., Hankins, M. & Rusby, J. C. (in press). The value of workshops on psychological flexibility for early childhood special education staff. Topics in Early Childhood Special Education. Small (N = 42) ECR d’atelier ACT vs. liste d’attente pour les éducateurs de la petite enfance. Au prétest, les mesures d’évitement expérientiel et de pleine conscience étaient corrélées significativement à la dépression, au stress et au burnout. L’intervention a réduit l’évitement expérientiel et augmenté la pleine conscience, les actions valorisées, et augmenté le sens d’efficacité des éducateurs. Stress professionnel et burnout.