3.2.1. L'attitude du thérapeute dans l'ACT
3.2.1. L'attitude du thérapeute dans l'ACTCette page est la traduction de la page ACT Therapeutic Posture
- Quelle que soit l'expérience du patient, elle n'est pas un ennemi. Ce qui est blessant et traumatisant, c'est de se battre contre l'expérience du moment.
- Vous ne pouvez pas épargner à vos patients les difficultés et les risques liés au fait de grandir et d'avancer dans la vie.
- Refusez – toujours avec compassion – les bonnes raison du patient. Ce qui est important, c'est de savoir qu'est-ce qui l'aide à faire de sa vie ce qu'il voudrait qu'elle soit, pas ce qui est cohérent et raisonnable.
- Si le patient se sent pris au piège, frustré, confus, effrayé, fâché ou angoissé, tant mieux. C'est exactement là-dessus qu'il faut travailler et c'est là maintenant. Saisissez cet obstacle comme une chance.
- Si vous vous sentez vous-même pris au piège, frustré, confus, effrayé, fâché ou angoissé, tant mieux : vous êtes dans le même bateau que votre patient cela donnera une dimension plus humaine à votre travail.
- Dans des domaines comme l'acceptation, la défusion, le soi et les valeurs, il est plus important en tant que thérapeute d'agir de manière conforme à ce que vous proposez plutôt que de donner des conseils au patient quant à la manière dont il devrait agir.
- N'essayez ni d'argumenter, ni de convaincre. Ce qui compte, c'est la vie du patient et les expériences du patients, pas vos opinions et vos croyances. Vos croyances ne sont pas vos amies.
- Vous êtes dans le même bateau. Ne tentez jamais de vous protéger en vous mettant en position de supériorité.
- Ce qui compte, c'est toujours la fonction d'un comportement, pas sa forme ni sa fréquence. Si vous êtes dans le doute, vous pouvez toujours vous demander ou demander au patient : «Au service de quoi est cette action ?»