OCD
OCDAn eight session ACT for OCD protocol.
Twohig, M.P., Hayes, S.C., Plumb, J.C., Pruitt, L.D., Collins, A.B., Hazlett-Stevens, H., & Woidneck, M.R. (2010). A randomized clinical trial of acceptance and commitment therapy vs progressive relaxation training in the treatment of obsessive compulsive disorder. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 78, 705-716.
Twohig, M. P., Hayes, S. C., & Masuda, A. (2006). Increasing willingness to experience obsessions: Acceptance and Commitment Therapy as a treatment for obsessive compulsive disorder. Behavior Therapy, 37(1), 3-13.
For further information contact: Mike Twohig (michael.twohig@usu.edu), Assistant Professor, Utah State University, Department of Psychology, 2810 Old Main Hill, Logan, Utah 84322-2810, www.twohig.usu.edu.
ACT for OCD: Abbreviated Treatment Manual translated to Arabic
ACT for OCD: Abbreviated Treatment Manual translated to Arabicعلاج التقبل و الإلتزام لإضطراب الوسواس القهري: كتيب العلاج المختَصر (ACT for OCD: Abbreviated Treatment Manual un-validated translation by Tamer Sedky Zeidan)
ترجمه: تامر محمد صدقي زيدان طالب دكتوراه في الطب النفسي كلية الطب، جامعة عين شمس 2019
Communication au symposium Pleine Conscience des 37èmes Journées Scientifiques de l'AFTCC, Paris 12 décembre 2009
Communication au symposium Pleine Conscience des 37èmes Journées Scientifiques de l'AFTCC, Paris 12 décembre 2009Étude pilote de prise en charge en groupe par l’ACT de patients TOC rechutés et/ou résistants et souffrant de comorbidité et suivi à 1 an. B. SCHOENDORFF (1), B. PUTOIS (2), C. BARNEL (3), E. MOLLARD (4) (1) Université Claude Bernard, Lyon (2) Université Louis Lumière, Lyon (3) Hôpital cardiologique Louis Pradel, Lyon (4) Hôpital neurologique Pierre Wertheimer, Lyon Communicant : Benjamin PUTOIS bputois@gmail.com
Problématique : En proportion non négligeable, des patients souffrant de TOC ne répondent pas aux meilleurs traitements validés (TCC et/ou ISRS). Cette population souffre souvent de comorbidités tels des troubles de la personnalité. Cette étude pilote évalue l’efficacité potentielle d’un traitement ACT en groupe chez cette population.
Méthode : Étude pilote sous forme de groupe fermé (11 séances d’intervention manuélisées et 3 séances de suivi) à l’hôpital Wertheimer de Lyon, N=9. 6 participants présentaient une comorbidité, dont 5 troubles de la personnalité. YBOCS moyen 28,7. 11 groupes hebdomadaires de 3 heures pendant 11 semaines puis suivi à 3 mois, 6 mois et 1 an. Mesures principales : Y-BOCS, et mesures autoévaluées de handicap, temps passé et malaise dû aux obsessions/compulsions. Nombreuses autres mesures dont AAQ (Hayes), MAAS (Brown&Ryan) et de qualité de vie (Marks).
Résultats : Les 9 participants ont complété l’étude, mais seulement 7 ont participé aux séances de suivi. L’acceptabilité du traitement était bonne chez tous les participants, et haute à très haute chez 6. L’amélioration pré-post du score Y-BOCS était significative pour le groupe de 9 (z=2,67, p<,01 ; d=2,13) et maintenue à tous les points de suivi (3 mois, 6 mois et 1 an) pour les 7 participants présents aux séances de suivi (suivi 1an : z=2,34 ; p=,02 ; d=1,92). L’effet du traitement était également significatif sur la dimension handicap (à 1 an : p<,05 ; d = 0,91), et tendanciel sur la dimension malaise (à 1 an : p= 07 ; d=0,99).
Discussion : Cette étude pilote de type « preuve de concept » suggère que l’ACT peut présenter une intervention adaptée et acceptable chez les patients « difficiles » souffrant de TOC résistants et/ou rechutés et souffrant d’importantes comorbidités. On peut faire l’hypothèse que les interventions de défusion cognitive, visant à distancer radicalement des pensées sont particulièrement bien adaptées à un trouble dont les victimes souffrent au premier chef de la tyrannie de pensées qui se « collent à eux » et contre lesquelles ils combattent en vain. On remarquera aussi la forte acceptabilité du traitement chez cette population réputée difficile.